C’est un séisme politique ! Marine Le Pen, figure emblématique du Rassemblement national (RN), a été reconnue coupable ce lundi de détournement de fonds publics dans le dossier des assistants parlementaires fictifs. Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé une peine de quatre ans de prison, dont deux ferme avec aménagement sous bracelet électronique, ainsi qu’une interdiction de cinq ans d’exercer tout mandat électif  une sanction exécutable immédiatement.

Cette décision, tombée en plein paysage politique déjà agité, fragilise durablement la présidente du RN, désormais contrainte de quitter ses fonctions électives. Selon des sources judiciaires, huit autres eurodéputés du parti ont également été condamnés pour des faits similaires, écopant eux aussi de peines d’inéligibilité avec effet immédiat.

L’affaire, qui remonte à l’époque où le RN employait des collaborateurs présumés fictifs au Parlement européen, a longtemps été au cœur des tensions judiciaires entourant le parti. L’accusation de détournement de fonds publics, pesant depuis des années sur Marine Le Pen, vient donc de trouver son épilogue judiciaire, un verdict qui pourrait redessiner les rapports de force politiques en France à quelques mois des échéances électorales.

Facely Sanoh pour 224infos